Histoire de la photographie de paysage urbain en Italie 1839-1914

Politecnica - 2023

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La relation entre la photographie, l’architecture et les vues de l’espace urbain remonte à l’invention de la photographie elle-même. La première image « photographique » de l’histoire, datable 1826 ou 1827, est celle de la vue d’une fenêtre de la cour de la maison familiale de Niepce, les premiers daguerréotypes de Daguerre et les premiers calotypes de Talbot sont des vues urbaines.(Leggi tutto)

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La relation entre la photographie, l’architecture et les vues de l’espace urbain remonte à l’invention de la photographie elle-même. La première image « photographique » de l’histoire, datable 1826 ou 1827, est celle de la vue d’une fenêtre de la cour de la maison familiale de Niepce, les premiers daguerréotypes de Daguerre et les premiers calotypes de Talbot sont des vues urbaines. Au cours de la période étudiée, cette relation se développe et s’articule grâce aux capacités d’interprétation des photographes – pionniers, professionnels, amateurs – mais aussi en interagissant avec l’évolution du goût et de l’imaginaire collectif. Poursuivant une interaction étroite entre les textes et les images, entre reconstruction historique et lecture critique des œuvres, les auteurs étudient l’histoire de ces relations. Il s’agit non seulement d’un ouvrage de référence, mais également d’un guide sur la façon de voir la photographie. Les images de Nièpce, de Daguerre, de Talbot, ont une énorme valeur iconique non seulement et non pas tant parce qu’elles sont les « premières photographies », mais parce qu’elles résument, mieux que l’océan de photographies qui suivra, la spécificité révolutionnaire de l’image photographique. En effet, ils démontrent la fidélité sans précédent de l’image à la réalité et en même temps son impossibilité de fidélité totale car une partie de la réalité est altérée. Les ambiguïtés – la multiplication des ombres apportées par Nièpce – et les absences – la foule sur les boulevards -soustraient à ces images des degrés de fidélité à la réalité et leur confèrent en même temps une aura. Au moment même où la réalité est fidèlement reproduite, le fait que la vérité soit partielle et qu’elle soit un instant immobilisé constitue une trahison, ou plutôt une transfiguration de la réalité. Cela a été compris – consciemment ou inconsciemment – par les premiers photographes qui étaient très souvent des peintres-photographes. Et à juste titre, la photographie doit être considérée comme un art car l’essence de l’art est la transfiguration, la sublimation, l’illusion de rendre absolue la réalité. Ce qui, en outre, fait de la photographie un extraordinaire aliment de l’imaginaire collectif, c’est le fait qu’elle ne se contente pas de reproduire la réalité des formes, mais qu’elle produit une forme de réalité autre, seconde.

Anno

2023

Numero Pagine

326

ISBN

9788891656186 PDF

Codice prodotto

EDGT396323

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